20140331

Pèlerinage en Terre Sainte

Pèlerinage Israël 12-21 mars 2014 - Le 12 mars :

Départ de Chantonnay et passage à Mortagne/Sèvre ; le groupe est complet.
Un arrêt à 3h40, pour la pause du chauffeur et arrivée à 6h50 à Roissy.
Le temps de se restaurer, d’accueillir Mathilde, la responsable de BIPEL, et à 8h00 nous nous présentons au guichet de El AL. Une hôtesse pointilleuse questionne Michel, puis Frère Guy, sur le groupe : de quelle « église » sont les participants ? Qui a fait la valise ? Est-ce qu’un étranger s’est mêlé au groupe ? Et même : « Si je veux faire partie de votre église, puis-je venir ? ». Réponse : « Non, vous n’habitez pas chez nous ! ». La réponse a eu l’air de la satisfaire. Fin du contrôle à 10h45, puis départ pour l’embarquement.
Notre vol AL 320 est prévu « On time » à 11h30. Nous parcourrons tout le terminal 2A pour rejoindre la porte d’embarquement A 37, à l’opposé. Le début de l’embarquement est à 10h50, comme prévu, sans contrôle de sécurité excessif. Nous embarquons dans l’avion, et le groupe se retrouve en queue d’appareil, un petit avion, environ 300 places, presque toutes occupé.es. 11h30, c’est l’heure de départ, au moins officielle. 15 minutes, 30 minutes, d’attente. Cela risque de durer, pour nous faire patienter, les hôtesses nous servent des gâteaux apéritifs et de l’eau… Elles ont oublié le jaune qui va avec.
Enfin, avec 1h10 de retard, on nous annonce le décollage. Il semble qu’il y ait eu un problème avec la tour de contrôle. Départ énergique, sous le soleil, et nous montons haut dans le ciel ; après un virage, direction le sud de la France. Le survol du Massif Central en surprend plus d’un, et les Alpes sont de toute beauté : pics enneigés, vallées qui se détachent dans l’ombre…

Un deuxième service de gâteaux apéritifs est accompagné de boissons aux choix : jus d’orange pour les premiers (« Désolé, il n’y en a plus »), jus de pommes, eau, coca, jus de citron et, aussi, du vin. De savoureuses odeurs émanent du fond de l’appareil, du coin cuisine. Et un repas est servi : crudités, poulet ou poisson ou pâtes bolognaises, spécialité israélienne Hommous, mousse au chocolat, eau, thé ou café. Un bon repas, suivi d'une sieste bien méritée.
Vol sans histoire, nous atterrissons un peu secoué, avec un retard de 1 heure.  Le contrôle des passeports prend du temps. Et nous voilà en route pour le kiboutz de Moshe abbe.
Dîner rapide et  attribution des chambres. Et hop sommeil pour tous.    

 Le 13 mars :

Réveil à 6h30, petit déjeuner, et départ à 8h00. Direction En Avdat. A l’arrivée, surprise, à cause de la pluie bénéfique de la nuit, le site est fermé par sécurité. Nous en profitons pour visiter le mémorial et la tombe de Ben Gourion. Site en plein désert, lieu très significatif pour les juifs. Il fait beaucoup de vent et froid. Nous partons ensuite pour Avdat. Nous montons en car et après une visite du site, Jean-Marie célèbre notre première eucharistie. « Comme Abraham, nous sommes partis, comme Moïse qui regarde le buisson brulé, que notre regard change et descende dans notre cœur » (Homélie de Abouna). Les courageux descendent par les marches et admirent au passage des grottes, certaines ressemblent à celle où étaient les bergers, et peut-être aussi à celle de la naissance de Jésus.
 Puis nous partons vers Arad, pour le repas.
Dès 13h40, nous partons vers Massada. En route nous comprenons le problème de l’érosion causée par les orages. Massada, forteresse importante, où les volontaires accèdent par la voie romaine. La visite est impressionnante, autant par les vestiges existants, que par le panorama sur la Mer Morte située en contre bas. La descente se fait par le téléphérique.
Le groupe qui est resté dans le car longe la Mer Morte un long moment, circuit sinueux et parfois compliqué à cause des torrents d’eau qui couvrent la route. Ce temps est un peu dommage pour nous, mais très bénéfique pour cette terre.
En route vers El Guidi, nous écoutons le passage du livre de Samuel racontant David caché dans la grotte où Saül vient « couvrir ses pieds ». Le texte prend un autre éclairage. Nous descendons au bord de la mer dans laquelle flottent quelques baigneurs. Ensuite nous partons vers Qalia, au bord de la route, nous voyons une marque sur un rocher indiquant le niveau de la Mer Morte en 1900 : la différence est impressionnante.
Après le dîner, nous avons un temps de partage pour nous présenter les uns les autres, dire notre motivation. Temps très fort, émouvant parfois, enrichissant et réconfortant. « La découverte du pays où Jésus a vécu permet de lire autrement la Bible ». « La Terre Sainte est la reliure de la Bible ».

Vendredi 14 mars ,

Départ dès 7h45, il a plu beaucoup dans la nuit et il pleut encore. Cela va nous obliger à modifier notre programme, certains sites ne seront pas accessibles.
Premier arrêt au Jourdain, le lieu du baptême de Jésus. Nous participons à l’eucharistie, avec la lecture du texte de Josué et le passage du Jourdain, puis le texte du baptême de Jésus. « Nous sommes dans le mouvement du passage du Jourdain, à travers la tentation pour monter à Jérusalem Après l’eucharistie, nous descendons au bord du Jourdain, nous trempons la main dans l’eau en disant notre prénom, puis tous ensemble nous renouvelons nos promesses baptismales.
Surprise, nous allons sur le site de Qumram : un film nous introduit au site, puis nous visitons, avec les explications documentées de Georges, notre guide. Pour info : Qumram est le lieu, où dans des grottes furent retrouvés 900 manuscrits concernant des textes bibliques et la règle des esséniens. Entre autre, le 2ème livre d’Isaïe.
11h00 : en route pour Jéricho, ville palestinienne, très contrastée : pauvreté et richesse se côtoient. Le récit de Josué concernant la conquête de la ville est évoqué, mais nous ne voyons pas les remparts… Nous allons, en face du mont de la tentation pour écouter le récit biblique. Puis nous entrons dans le « Temptation Gallery », pour quelques achats : dates, figues, fruits du sycomore,… Produits excellents, à offrir.
Le repas est pris dans un hôtel palestinien, accueil et nourriture sont formidables.
En partant, nous admirons un sycomore, pas celui de Zachée, mais un vieil arbre. En route vers Tibériade qui doit nous accueillir pour la nuit. Nous montons près du monument élevé en souvenirs des soldats israéliens tués par les palestiniens, assassinats aux origines du massacres des palestiniens tués par les jordaniens. Près de ce monument, nous avons un panorama magnifique sur la plaine du Jourdain.
Nous passons un poste de contrôle israélien, sans souci. C’est vrai que le shabat approche et que la vie s’arrête, surtout pour les juifs orthodoxes. Nous faisons un arrêt rapide à un deuxième lieu du baptême de Jésus, ce n’est pas le lieu authentique, mais c’est celui où beaucoup de personnes, en tunique blanche, sont immergées pour renouveler leur baptême. 
Ces personnes seront en terrées avec cette tunique. 
Nous arrivons à l’hôtel « Casa Nova » vers 16h30, relativement tôt, car tous les sites ferment à 16h00.

Journée biblique forte, avec le matin l’eucharistie face au Jourdain, puis les manuscrits de Qumram, la lecture du récit des tentations face au mont, l’histoire de Zachée. Nous sommes de plus en plus marqués par ces textes. 



Mercredi 19 mars
Départ à 8h00, nous faisons le tour de la vieille ville, jusqu’à la Porte de Sion. Nous visitons
l’église de la dormition, autour de Marie endormie, nous la prions en chantant. Nous admirons
les mosaïques, et nous dirigeons vers le Cénacle. Au passage nous voyons la statue du roi
David, avec sa harpe. Dans le Cénacle, nous écoutons un texte, nous pouvons voir l’olivieroffert par le pape Jean-Paul II. Nous visitons ensuite le tombeau de David, les hommes d’un
côté, les femmes de l’autre, où des juifs pieux prient et étudient. Puis nous cheminons vers
Saint-Pierre en Galicante, belle église, avec des mosaïques extérieures. C’est là que nous
célébrons l’eucharistie. Nous écoutons le texte du reniement de Pierre. « Récit enchâssé dans
celui de la passion. Ne nous contentons pas de regarder Pierre, regardons le Christ dans le don
de sa vie, de la croix à la résurrection. Il l’a fait pour nous, pour Pierre, pour chacun de nous.
Don total pour nous qui sommes faibles, don par amour ». Après l’eucharistie, nous entamons
une descente de trois niveaux : le premier nous y voyons des icônes retraçant le reniement de
Pierre, dans le deuxième, nous voyons des colonnes où le Christ a pu être attaché et flagellé ;
dans le troisième, profond comme une fosse, nous écoutons le psaume 88 (87) qui implore
l’aide de Dieu, au plus profond de la détresse. Nous ressortons de la basilique et descendons
jusqu’à la voie romaine qui montait de la vallée jusqu’au palais de Pilate. Nous ne pouvons
l’emprunter, car elle a due interdite à cause des pillages.
Nous continuons notre cheminent, non sans admirer les panoramas qui nous entourent. Nous
entrons dans la cour d’une église arménienne apostolique, puis nous entrons dans « l’Eglise
du Christ ». C’est un juif converti au christianisme qui l’a construite, pour aider les juifs à se
convertir. Il a gardé des éléments juifs. Enfin nous arrivons au restaurant, pause attendue et
bienvenue.
Nous partons à 13h50, après une petite incursion dans l’enceinte du patriarcat latin, vers Ein
Karem. Nous montons d’abord vers l’église de la nativité de Jean-Baptiste ; dans l’enceinte, il
y a la traduction du « Benedictus » en nombreuses langues. Nous voyons différentes
représentation de l’évènement. Nous redescendons dans la vallée puis remontons vers la
basilique de la Visitation. Avant de rentrer dans la crypte, nous écoutons le récit évangélique.
Là aussi de magnifiques fresques illustrent l’annonce de la naissance de Jean-Baptiste à
Zacharie, le massacre des enfants à Bethléem et comment Jean-Baptiste fut sauvé et la scène
de la Visitation. Il y a aussi la grotte où il se serait réfugié. Nous montons à l’église supérieure
dont la décoration est époustouflante : fresques sur les murs, mosaïques sur tout le sol et
charpente toute décorée ; au fond une grande peinture de Marie portant Jésus, Marie posée sur
le monde.
Après un moment libre, nous repartons à 17h00 pour l’hôtel. Journée très profonde en
émotions diverses et variables suivant la sensibilité de chacune et chacun.
Ce soir, après le dîner, nous projetons de sortir jusqu’au « mur occidental », dit aussi « mur
des lamentations ».

 Pèlerinage Israël

Jeudi 20 mars

Départ à 8h00, sous un soleil magnifique. Nous nous dirigeons vers le Mont des Oliviers, la chapelle de l’Ascension, site musulman, dans lequel il y a la trace du pied de Jésus. Puis à la chapelle du Pater Noster, où nous pouvons lire la prière en 166 langues. Nous descendons dans la crypte, pour la lecture du texte de l’évangile et chant du « Notre Père ». 
Dans cette crypte, il y a une ouverture où on peut déposer des intentions de prières confiées aux carmélites. Nous descendons vers une terrasse de laquelle nous avons un magnifique panorama de Jérusalem : la mosquée Alaska, le Saint Sépulcre, le Dôme du Rocher. Nous descendons laborieusement vers le site de Getshémani ; dans la grotte, une célébration nous empêche de rester longtemps. Nous allons à côté, dans la grotte de la Vierge, le lieu préparé pour la sépulture de Marie. 


Nous retournons à l’hôtel pour le repas de midi. A la fin du repas, nous exprimons notre reconnaissance à Jalit, le chauffeur, qui nous quitte pour un autre service, chauffeur aimable, expert et toujours souriant.

Nous partons à 13h45, pour l’église Sainte-Anne. A côté de l’église, se trouve les ruines de la piscine de Bethesda où Jésus guérit un paralytique. Puis nous entrons dans l’église qui a une acoustique remarquable. Nous chantons les louanges de Marie. Ensuite nous cheminons sur le chemin de croix. Dans la chapelle de la condamnation, nous écoutons le récit de la passion, puis nous partons sur les pas de Jésus. A la dixième station, chaque procession dépose sa croix, puis pénètre sur le toit du Saint-Sépulcre. Là nous évoquons les dernières stations. Nous descendons alors dans la cour devant le Saint-Sépulcre.

Comme l’eucharistique est à 17h00, chacun profite d’un moment libre. 

A la fin de l’office des moines latins, nous montons dans une chapelle pour célébrer la Résurrection : eucharistie festive (même dans ce temps de carême) dans ce lieu saint. « Tout est parti de là, de ce tombeau vide. 
Nous aussi ce soir, nous partons de là, nous partons avec plein de choses, de tas de découvertes, des pépites de cette Bonne Nouvelle, des pierres précieuses… Une lumière surgit de ce lieu ». Au moment de la prière universelle, nous évoquons tous ceux que nous avons laissés, ceux qui nous ont demandés de prier, ceux que nous accompagnons dans leurs difficultés, ceux qui n’ont pas ou plus de travail, pour tous les hommes de ce pays, aux religions différentes, pour que la paix arrive.


En sortant du Saint-Sépulcre, nous faisons un séance de photos du groupe, y compris notre guide, groupe incomplet puisque Thérèse-Marie est restée à l’hôtel avec Michèle. Nous rentrons à l’hôtel par les ruelles animées ; il faut à plusieurs reprises se ranger car des tracteurs circulent parmi les étalages.
A la fin du repas, nous exprimons notre reconnaissance à notre guide très compétent, chaleureux, heureux d’avoir accompagné le groupe. 
Notre reconnaissance va aussi à Jeannette, qui a préparé ce pèlerinage, et à « Abouna » qui a apporté les éléments spirituels si importants.


A 22h00, nous prenons un autre bus pour rejoindre l’aéroport.

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